Qu’est-ce que les TMS ?
Tout d’abord, L’acronyme TMS désigne Troubles MusculoSquelettiques.
Ensuite, cette pathologie touche différentes parties du corps telles que les tendons, les muscles ainsi que les ligaments et les nerfs.
Ainsi, les TMS peuvent donc se déclarer dans divers membres : le plus couramment dans le dos, mais aussi dans les articulations comme les coudes, les épaules, les poignets, ou bien les genoux.
L’Assurance Maladie décrit les TMS comme « un déséquilibre entre les capacités du corps et les contraintes auxquelles il est exposé ».
D’où proviennent les TMS ?
Les TMS issues des tâches effectuées
Le port de charges
Pour commencer, le port de charges lourdes a des impacts sur la santé, particulièrement lorsqu’il s’agit d’opération répétée. Le port de charge au-dessus des épaules ou bien à bout de bras sont des mouvements très sollicitant et peu supportables qui génèrent souvent des TMS.
Les vibrations
Ensuite, les vibrations peuvent provenir de différents outils et affecter différentes parties du corps. Créant ainsi, des TMS chez l’utilisateur. De plus, de nombreux outils génèrent des vibrations. Certains ont un impact direct sur le système main/bras tels que : les ponceuses, tronçonneuses, marteau-piqueurs. Tandis que d’autres affectent tout le corps tels que la conduite d’un engin de chantier ou de manutention. En effet, même s’il n’est pas nécessaire d’exercer une grande force lors de l’emploi de ces outils, ils font remonter les vibrations dans le corps. Ainsi cela peut dégrader les articulations et être néfaste à long terme, engendrant alors des TMS.
Les mouvements répétitifs
Il y a aussi, une simple tâche donnée à un opérateur qui peut vite devenir génératrice de TMS si celle-ci est répétée trop souvent. En effet, si la répétition des gestes a lieu pendant plus de 50% du temps de travail, nécessite donc un maintien prolongé de la posture et des efforts excessifs ou bien une amplitude articulaire extrême. Il y a de fortes chances que cela ait un impact sur la santé physique de l’opérateur.
Les TMS issues de l’environnement de travail
L’environnement de travail peut être un facteur indirect aggravant ou déclencheur de TMS dans certaines situations précises.
Par exemple, le froid a tendance à rigidifier le corps, ce qui le rend davantage sujet à subir les chocs et les vibrations plutôt que de les absorber. Un environnement bruyant aura, quant à lui, la conséquence de fatiguer les collaborateurs, ils seront donc indirectement plus sensibles aux risques de TMS.
Un matériel non adapté ou en mauvais état est une possible source de TMS. En voici quelques exemples : du matériel commun telle une chaise inconfortable, ou bien les équipements de protection de mauvaise qualité, à la mauvaise taille, ou même un éclairage non approprié pour des tâches minutieuses. Ces situations vont forcer les opérateurs à adopter malgré eux des postures inconfortables et déséquilibrées, menant alors à des TMS.
Les TMS propres à chacun
Les TMS ne sont pas seulement liées aux tâches effectuées et à l’environnement de travail, elles dépendent également de l’état de santé et des prédispositions de chacun tels que : âge, sexe, force, résistance au stress et à la fatigue, IMC, pathologie éventuelle.
Mais le rythme et l’ambiance de travail au sens large jouent également un rôle. L’organisation influe sur les horaires et le rythme de vie, par exemple en 2×8 ou 3×8 où l’on observe des temps de récupération parfois sous-estimés, et contribue potentiellement à la fatigue des opérateurs.
Plus généralement, lorsqu’une personne évolue dans une entreprise où les objectifs ou cadences sont trop élevés, cela peut influencer sa manière de travailler et son état mental.
Il existe des organismes qui effectuent des évaluations de risques dans le but de prévenir et limiter les risques de TMS en adaptant les solutions aux postes de travail, à l’environnement voire même au collaborateur.
Quelles sont les conséquences des TMS ?
Une des caractéristiques des TMS est leur apparition soudaine. Ce phénomène de TMS crée donc des imprévus difficiles à anticiper. En effet, même si les TMS mettent un certain temps avant de se déclencher, les douleurs de l’opérateur peuvent le rendre très rapidement inapte tant elles sont intenses.
Selon les données de l’Assurance Maladie, 87% des maladies professionnelles reconnues sont des TMS. (Source)
TMS : les conséquences pour vos collaborateurs
Les conséquences des TMS pour les salariés sont terribles, on sait que 45% des TMS laissent des séquelles, entrainant parfois des incapacités partielles ou permanentes. Les TMS sont donc un réel risque de subir un handicap. À court terme, les souffrances donnent lieu à des difficultés d’accomplissement du travail ou, dans le pire des cas, à des arrêts de travail longs et répétés.
TMS : les conséquences pour votre entreprise
Certaines sociétés sous-estiment grandement les conséquences des TMS pour elles, car elles ne prennent pas en compte tous les effets qu’engendrent les TMS.
Si un salarié touché par les TMS est en arrêt de travail, vous avez deux solutions :
– Le remplacer
S’il s’agit d’un salarié avec des compétences spécifiques, cela peut prendre beaucoup de temps (recrutement, formation…), temps pendant lequel la force de production de votre société est amputée. Quand bien même votre service RH arrive à trouver un remplaçant qualifié, la société paye le salaire au collaborateur en arrêt de maladie et à son remplaçant.
– Ne pas le remplacer
Cela augmente la charge de travail de ses collègues, une cadence plus élevée ou du stress, ce qui peut déclencher des TMS chez d’autres collaborateurs et instaurer un cercle vicieux.
Dans les deux cas, il est nécessaire de réorganiser le personnel et les postes de travail, ce qui peut provoquer une dégradation du climat social et une mauvaise image de la société. Concrètement, pour vos clients, cela signifie une baisse de performance et de qualité de votre part, ce qui mène parfois à des pertes de contrats.
TMS et ergonomie : quel rapport ?
Suite à l’apparition et au constat des TMS, la notion d’« ergonomie » est alors apparue dans les années 1950.
Le mot ergonomie vient du grec ergôn « travail » et nomos « loi ». A l’origine, le terme ergonomie désigne pour certains une technologie qui a pour but d’aménager le travail et pour d’autres une discipline scientifique dont l’objet est d’étudier et de comprendre le travail.
Aujourd’hui, quand on parle d’ergonomie, cela correspond à l’adaptation d’un environnement de travail (outil, matériel, organisation…) aux besoins de l’utilisateur.
L’ergonomie est de plus en plus souvent considérée comme un axe d’amélioration dans les entreprises car elle contribue directement à l’amélioration des conditions de travail de leurs salariés. En effet, il a été prouvé que le fait d’avoir un haut niveau de qualité de vie au travail avait un impact direct sur la santé mentale des collaborateurs qui sont alors plus motivés : ils sentent que l’on prend soin d’eux.
TMS : nos solutions
Notre philosophie est de vous accompagner dans votre transition vers l’entreprise du futur.
Les produits que nous vous proposons ont été étudiés avec soin afin de répondre à vos attentes et besoins, mais également afin d’apporter du confort à vos collaborateurs.
Grâce aux nouvelles technologies, vous bénéficiez de nombreux bénéfices, notamment en termes d’ergonomie, de sécurisation et de prévention.
Les avantages qui en ressortent ne sont pas négligeables : bien-être mental et physique des collaborateurs, sécurité, qualité, performance, croissance, générateur d’emploi. Autrement dit : c’est un cercle vertueux qui se met en place !
Grâce aux innovations de l’entreprise du futur centrées sur l’humain, l’homme est préservé et soutenu dans les opérations difficiles, réduisant ainsi les TMS liés à des mauvaises postures, des tâches répétitives, du transport de charges ou du stress au travail.
C’est ce qui nous a mené à vous soutenir dans l’intégration de vos processus de production avec les cercleuses ergonomiques ErgoPack, les robots collaboratifs Universal Robots et les robots mobiles MiR.